Lundi 8 Juillet
2013
Nous prenons le
petit-déjeuner sur le quai, il fait beau mais frisquet. Puis nous faisons une
promenade sur l’ile. Un vieil entrepôt est aménagé en une sorte de musée qui
raconte la vie, rude, d’autrefois.
Il y a 3 ou 4
petites maisons et 2-3 plus grandes. Et derrière les maisons, à l’abri du vent,
des petits jardins fleuris entourés de barrières pour que les moutons ne les
atteignent pas.
Nous partons vers
10 h 30 et allons nord vers Bulandet. Nous avons visité Bulandet depuis 1988,
presque chaque année.
La mer est un peu
plus calme, mais une grande houle de deux mètres nous balance un peu, mais
assez calmement.
A Bulandet, nous
allons directement à « notre » place, au ponton de la boutique. Nous
nous sommes toujours mis là, et bien qu’il y ait une nouvelle marina, nous
gardons nos vieilles habitudes. La boutique s’est modernisée et un nouveau café
s’y est installé.
Nous faisons
quelques courses et mangeons le lunch au bateau.
Bulandet est un
groupe d’iles séparées par d’innombrables canaux (naturels). On dit qu’on
compte 365 iles ! Il y a quelques années, plusieurs ponts ont été
construits entre les iles principales. Cela a raccourci le trajet en ferry.
Après déjeuner,
nous allons rendre visite à notre ami Peter. Nous le connaissons depuis 1988,
il était alors un jeune homme. Il n’est pas chez lui, mais sa femme est là.
Ricci est péruvienne de Lima et, amour, amour, est venu vivre ici, dans ces
iles perdues de l’ouest de la Norvège. Elle nous accueille très gentiment et
nous papotons en espagnol un bon moment. Peter et Håvard-Pedro, leur fils de 8
ans, sont à Førde, sur la terre ferme.
Puis nous montons
nos vélos et allons au phare, partie en vélo partie à pieds. Autrefois, des
dizaines de moutons entretenaient la végétation sur la grande prairie autour du
phare. Maintenant, on ne voit pas un seul mouton. Nous passons aussi à un
endroit reculé où, avouons-le, nous avions « emprunté » (sic) un
vieux filet de pêche pour couvrir l’enclos de nos poules quand nous en
avions ! Le reste du filet est toujours là mais si vieux qu’il se
désagrège quand on le touche.
Voulant soutenir
l’économie locale, nous allons diner au café. Un serveur est suédois et l’autre
tchèque. Nous prenons le plat du jour, des spaghettis et demandons un verre de
vin chacun. 70 kr le verre ! (9 € !). La cuisine n’est pas de la
haute cuisine mais les prix eux sont bien hauts ! La musique aide à passer
la pilule. Je ne sais pas si c’est une sorte de radio-nostalgie, mais on entend
un vieux Beattles de 1976-77 que nous écoutions à Edmonton, « Band
on the Run ».
Laila me
contacte : elle doit faire une traduction anglais-français et voudrait que
j’y jette un œil. Je le fais au bateau mais doit utiliser le mail de Jens pour
l’envoyer.
Le ponton est
parallèle à un îlot où, chaque année une mouette a un nid. Je vois les deux
« mouettaillons », déjà bien grands mais piaillant comme des bébés.
L’un d’eux est handicapé, il a une patte qui ne marche pas bien.
Monday, July 8, 2013
We take breakfast on
the dock, it's nice but chilly. Then we take a walk on the island. An old
warehouse is converted into a kind of museum that tells the story, not easy, of
the old times.
There are 3 or 4 small
houses and 2-3 larger. And behind the houses, we can see, well protected from
the wind, small flower gardens surrounded by barriers so the sheep can not
reach them.
We leave around 10.30
am and go north to Bulandet. We have visited Bulandet since 1988, almost every
year.
The sea is a little
quieter, but a great swell of two meters shakes us a little, but quietly
enough.
At Bulandet, we go
directly to "our" place, to the store’s pontoon. We have always been
there, and although there is a new marina, we keep our old habits. The store
has been modernized and a new cafe is installed.
We do some shopping
and eat lunch on the boat.
Bulandet is a group of
islands separated by countless natural channels. They say you can count 365
islands! A few years ago, several bridges were built between the main islands.
This shortens the journey by ferry.
After lunch we visit
our friend Peter. We have known him since 1988, he was then a young man. He is
not home, but his wife is. Ricci is a Peruvian from Lima
who, love, love, came to live here in these lost islands of western Norway . She
welcomes us very kindly and we chat in Spanish and have a good time. Peter and
Håvard Pedro, their 8 year old son, are in Førde on the mainland.
Then we ride our bikes
and go to the lighthouse, part on bike, part on foot. Previously, dozens of
sheep maintained the vegetation on the large meadow around the lighthouse. Now,
we do not see a single sheep. We also go to a secluded place, where, let's face
it, we "borrowed" (sic) an old fishing net to cover the chickens pen, when we had chickens! The rest
of the net is still there, but so old that it disintegrates when touched.
Wanting to support the
local economy, we dine in the cafe. A server is Swedish and the other one Czech. We take
the dish of the day, spaghetti and ask for a glass of wine each. 70 kr the glass!
(9 €!). The food is not haute cuisine, but their prices are high! The music
helps to swallow the bill. I do not know if this is a kind of radio nostalgia,
but we hear an old Beatles from 1976-77 that we used to listen to in Edmonton , "Band on
the Run."
Laila contacts me: she
must do an English-French translation and would like me to take a look. I do it
on the boat but must use Jens’ mail to send it, mine does not work.
The pontoon is
parallel to a small island where every year a seagull is nesting. I see two baby
seagulls, already quite big but
squealing like babies. One of them is disabled; it has a leg that does not work
well.
L'entrepot-musée, Gåsvær
The wharehouse-museum, Gåsvær
Petit-déjeuner sur le quai, Gåsvær
Breakfast on the dock, Gåsvær
Les petites maisons de pêcheur, Gåsvær
The small fishermen houses, Gåsvær
La mer, Gåsvær
The sea, Gåsvær
Maja, Bulandet
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